On achète une fringue quand…
- On la voit sur une nana ayant un style d’enfer. On déjà vu cette fringue quelque part dans une boutique, mais là, on la voit bouger sous nos yeux, on la voit vivre. Deux options s’offrent alors à nous : copier l’intégralité du look de la créature que l’on a sous les yeux, et courir les boutiques pour acheter la totale, ou porter la frusque à notre sauce, ce qui n’a rien à voir avec l’option précédente mais qui peut se révéler bien plus économique. (oui, j’ose parler d’économies quand je parle de fringues)
- On la voit en vitrine et qu’ immédiatement, on la veut : on se rue dans la boutique, certaines fois on ne l’essaye même pas (j’essaye très peu ce que j’achète perso) et elle est à nous. L’achat spontané peut se révéler être une bonne surprise, mais il peut être aussi un bel article totalement inadapté à sa garde-robe. Genre une sublime jupe qui ne trouve ni chaussures ni veste pour s’exhiber sur le bitume parisien.
- On a acheté une fringue absolument divine mais qui ne va avec rien (cf option précédent). On doit donc trouver les éléments indispensables au port de la divinité. Ce sont des achats « obligés » qui ont tendance à procurer moins de plaisir que l’achat de départ. Genre : il me faut des escarpins noirs pour porter avec ma nouvelle jupe , un caraco pour porter mon nouveau pull V, etc…
- On la voit dans un magazine : sur le papier, la chose est entendue, on ne peut plus envisager de vivre sans elle. On arrache la page sur laquelle figure l’objet de toute notre convoitise, on note l’adresse de la boutique, et on file dès que possible s’emparer du fashion graal. On ne se demande même pas si l’on va pouvoir intégrer notre nouvelle lubie à notre dressing sans dommages collatéraux… Si l’alchimie ne se fait pas, cf option précédente.
- On se retrouve dans une situation prenant l’intégralité de notre garde-robe totalement au dépourvu : week-end imprévu à la montagne, départ surprise pour les sports d’hiver (Quand les deux mots que l’on hait le plus, à savoir « sports »+ « hiver », sont ainsi rapprochés pour former le thème de vos vacances, c’est que ça va être votre fête de toute façon…Mais je vous reparlerai de ma conception des vacances à la montagne...), ou, autre cas de figure, on est déjà en week-end, il se met à faire un temps horrible et notre 48h n’est rempli que de petits tee-shirts et caracos, tous très mignons mais totalement inadaptés (Comment ça il fait froid en Bretagne en plein mois d’août ? Il fait encore 30° chez moi !),… Bref, we are in the shit, il nous faut acquérir d’urgence un truc qui ne sert à rien dans la vie normale et qui n’entre dans aucune catégorie des fringues autorisées dans notre dressing.
Hop, on court s’acheter une parka CHAUDE (dans ces cas-là Comptoir ne solde évidemment pas une merveilleuse parka à -50%), ou dans le pire des cas une combi, au mieux un truc qui tient chaud. Évidemment, ce genre d’achat compte pour du beurre (très sâlé quand même), et on a juste l’impression d’avoir donné son numéro de carte bleue à la voisine pour qu’elle aille s’acheter un truc.
- Ce sont les soldes : vaste programme ! Tous les prix sont magiques, on les regarde à peine, on se dit que rien n'est vraiment cher (on peut rapprocher ce type de comportement de la pensée positive et de la méthode Coué:), que l’on pourra même acheter ce magnifique cachemire en deux exemplaires. Sauf que mis bout à bout, nos achats nous coûtent les yeux de la tête, que la somme totale de nos dépenses file des palpitations à notre banquier et à nous aussi, du coup.
Si on a été un peu organisé et même « raisonnable » (oui, j’ose, encore), nos nouvelles acquisitions constituent une vraie belle garde-robe comptant quelques pièces de qualité que l’on se félicitera encore longtemps d’avoir dégotté à des prix plus qu’attractifs. Mais sur le moment, face à nos placards débordants, on frise l’overdose. On se dit que là, c’est bon, on est calmée pour quelques semaines. Sauf que ne rêvons pas, les nouvelles collections arrivent…
- On a besoin réconfort : on veut se faire plaisir, on veut se faire du bien. Quel meilleur doudou qu’une nouvelle fringue pour une fashionnista, hein ?;-)
- On a un comportement normal : on shoppe tranquilou le samedi avec ses copines ou son mec, on repère deux-trois petites choses, on les essaye et, éventuellement, on passe à la caisse....
J’ai oublié quelque chose les filles ?;-)