Samedi, j'ai croisé une jupe.
Samedi j'ai croisé une jupe. Moi qui ne suis pas très portée sur le port de la gambette, j'ai littéralement fondu pour une corolle sublime. Évidemment, quand j'aime quelque chose, je demande d'où ça vient, obligatoirement. Et là, la réponse m'a fait lever un sourcil de curiosité : Carven. Et puis j'ai versé une petite larme aussi, la jupe faisant partie de la collection de l'hiver prochain.
Carven est une de ses maisons françaises dont le nom
évoque la mémoire de la couture française. Madame Carven a fondé sa
maison dans les années d'après-guerre, pleine de l'envie de rendre la
femme libre, quoique suprêmement chic.
Et Carven aujourd'hui, c'est Guillaume Henry, nouveau directeur
artistique, qui a proposé sa toute première collection cette saison.
Joli saut dans le grand bain pour celui qui fit ses classes chez
Givenchy et Paule Ka.
Eloge à la simplicité, Carven propose cependant un vestiaire tout entier dédié à la robe et à la jupe.
Jambes sublimées, épaules dévoilées, courbes légères et fluides, le nouveau Carven emprunte tous les codes de l'ultra-féminité.
Écrit comme ça, c'est tout sauf moi, avec mes jeans larges, mes boots plates et mes grands gilets. Sauf que vous avez vu cette série dans le dernier Flavor, avec la robe tunique en zig zag noire et blanche signée Carven portée avec un pantalon Diane Von Fustenberg zébré? ça c'est tout à fait moi! (Nan, je peux pas faire de scan maintenant tout de suite, désolée, mais je vais quand même tenter de faire quelque chose dans la journée...)
Carven, disponible sur Net-a-porter.com.