LA PARISIENNE - TU COURS?
Cela va faire bientôt faire un an, en juillet plus exactement, que j'ai chaussé des baskets avec dans l'idée de me bouger un peu, et de participer à une course pour la première fois de ma vie. Sauf que j'ai horreur de la compet'. Et c'est pour ça que j'aime la Parisienne : on n'est pas en compétition contre 25 000 autres gonzesses, on partage un bon moment avant tout.
Je ne me suis inscrite aujourd'hui, et je suis très fière de moi. D'être passée de "pas sportive pour un sous" à "je cours mes 18 kms par semaine, easy". Sauf qu'en réalité je ne suis toujours pas sportive et que je me suis arrêtée de courir cet hiver dès que le thermomètre a mis les trottoirs parisiens en mode glaciation. Mode sportif off, mode Nutella on, on est une vraie feignasse ou on l'est pas, faut pas trop déconner non plus.
Ce que j'aime dans le jogging, c'est que l'on peut pratiquer partout et quand on veut. Et mon kiffe perso, c'est de mettre mes baskets dans ma valise quand je pars en vacances. On découvre une ville sous un angle différent, quand la vie active n'a pas encore pris le dessus. Je ne cours que le matin, et entre 7h30 et 10h, les trottoirs sont déserts, les boutiques fermées, on a l'impression d'être dans sa petite bulle. Non, ne vous affolez pas, je ne cours pas pendant 2h30, c'est un créneau, c'est tout.
En une année de courses par intermittence, j'ai fais mon jogging :
- à Paris, à Pigalle, le matin très tôt dans une ambiance très...Pigalle. C'est mon quartier, je l'aime mais pour le jogg', c'est épique, certains matins.
- dans le Cher, à la campagne, sans voitures dans tous les sens, et au bord de l'eau. Le bonheur.
- à Londres, à St James Park, au milieu des canards et des écureuils. ça glisse un peu mais, quel pied! Et tu te termines en remontant Regent Street pour rejoindre l'hôtel. (et oui, tu passes devant Abercrombie au passage, histoire de montrer que toi aussi, tu sculptes ton corps, non mais!)
- à Barcelone, tous les matins l'été dernier. L'enchainement soirée mojitos+sangria-->jogging par 28 degrés à l'ombre dès 9h du mat' est osé mais c'est une expérience à vivre. Et je n'ai croisé aucun autre joggeur durant 8 jours. Enfin, si, Marie, grand manitou de la course qui m'a tellement donné envie, que c'est grâce à elle que je m'y suis mise aussi, à vrai dire.
- à New-York, à Central Park et sur les bords de l'Hudson. Si t'as pas couru une fois dans ta vie au milieu des New-Yorkais, tu sais pas ce que ça fait de participer à un marathon non-officiel le matin avant de commencer ta journée. Les autoroutes des joggeurs, ça m'a tuée. Mais j'ai adoré. Surtout à 6h du mat', because le décalage horaire. Genre le jour se lève à peine, et toi tu cours. Heaven.
Next???
Là ça va faire bien deux mois que je n'ai pas couru, un bon mal de dos m'a empêchée d'avoir ne serait-ce que l'idée de chausser des baskets, mais je me suis remise au yoga bikram. Pour le moment mon dos me dit merci. A suivre.
PS : si ça vous intéresse, le site de la Parisienne est ici.