Sans faire ma baronne…
J’aime bien le mot « snob ». Hélène en a fait un post il y a quelques jours, et j’ai adoré l’idée. Je ne trouve absolument pas ce mot péjoratif, chacun a son ou ses snobismes, et j’ai bien aimé tous les commentaires laissés sur le sujet.
Snob est la contraction de « as nobility ». Les nobles ont inventé ce mot pour qualifier les bourgeois enrichis ravis de pouvoir vivre de façon quelque peu dispendieuse. C’est donc un terme méprisant à la base : regardez ces sales nouveaux riches qui pensent nous égaler avec cet argent qu’ils ont, Ô comble de l’horreur, gagné et non pas hérité. (J’ai pas fait 5 ans d’histoire sans avoir retenu quelques petites choses, nom d’une pipe !)
Mais l’expression a été galvaudée et on l’utilise maintenant à tort et à travers. Ma définition à moi, version réactualisée, serait plutôt la recherche du confort au moyen de l’argent que l’on gagne en bossant chaque jour de la vie. Voici donc mes 6 commandements d’une vie…snob :
- Je mange ce que j’aime : ça reste raisonnable parce que j’adore les coquillettes au beurre, mais je ne peux pas manger autre chose que des vraies bonnes pâtes italiennes. Je veux que les produits viennent de leurs pays d’origine. Les pâtes viennent d’Italie, les truffes ne viennent pas d’Asie. Et le couscous, c’est chez Ali, pas chez Bertrand. (C’est une image, je ne connais ni Ali ni Bertrand personnellement.)
- Je ne bois du vin que s’il est bon. J’en ai marre de me réveiller avec une barre au milieu du front à cause d’infâmes piquettes. Pareil pour la vodka ou autres alcools forts. Les boissons alcoolisées ne supportent pas la médiocrité.
- Je refuser de porter des imitations : si j’ai les moyens je m’offre du vrai sinon je passe à autre chose. S’offrir une grande marque, c’est s’offrir un savoir-faire. S’offrir une imitation, c’est s’offrir un logo. Le comble du vulgaire à mon sens.
- Je ne sais plus où se trouve le fer à repasser : j’ai une repasseuse depuis un an, et c’est le bonheur, la paix de l’esprit. Je pourrais me priver sur tout le reste pour continuer à pouvoir la payer en cas de coup dur.
- Je pars en vacances en sachant que je n’aurai strictement rien à faire sur place : pas mon lit, pas la vaisselle, je ne mets même pas la table. En vacances, tout ce qui tombe par terre reste par terre. Je suis assez maniaque chez moi, mais quand je pars, je me mue en reine du bordel. Mais attention, je ne fais pas ça chez des amis ou chez mes parents, ça c’est quand je pars à l’hôtel.
- Je vais chez le coiffeur très régulièrement, juste pour me faire coiffer. J’suis pas la reine du brushing et y’en a qui en ont fait leur métier, je trouve qu’il y a de belles coïncidences dans la vie.